Cette campagne a été archivée.
2115 messages au Conseil national
À: Hans-Ueli Vogt (UDC/ZH) De: Simone Vogel, Auslikon Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Jean-Luc Addor (UDC/VS) De: Che Wagner, Basel Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Beat Flach (PVL/AG) De: Bernadette Marty, Abtwil AG Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Céline Amaudruz (UDC/GE) De: Philippe Kramer, Basel Objet: Long Covid «Les citoyens doivent être mieux informés sur Covid long.»
À: Beat Walti (PLR/ZH) De: Georg Klingler, Hinteregg Objet: Long Covid «Il est urgent de poursuivre les recherches sur le Covid long pour un traitement efficace.»
À: Benjamin Giezendanner (UDC/AG) De: Bernadette Marty, Abtwil AG Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Andreas Glarner (UDC/AG) De: Bernadette Marty, Abtwil AG Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Andrea Martina Geissbühler (UDC/AG) De: Bernadette Marty, Abtwil AG Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Alois Huber (UDC/AG) De: Bernadette Marty, Abtwil AG Objet: Long Covid «Les personnes touchées par les conséquences à long terme doivent enfin bénéficier d'une sécurité sanitaire et financière.»
À: Céline Amaudruz (UDC/GE) De: Daniel Graf, Basel Objet: Long Covid «Les citoyens doivent être mieux informés sur Covid long.»
Le 16 juin, le Conseil national se prononcera sur d'importantes motions de soutien en faveur des personnes souffrant du Covid long. C'est pourquoi nous avons besoin de votre aide: dès maintenant, faites du lobbying auprès des conseillers nationaux/des conseillères nationales pour que les effets à long terme du coronavirus soient reconnus et fassent impérativement l'objet de recherches.
Selon des études, en Suisse, une personne sur cinq qui tombe malade de Covid doit se battre avec des conséquences à long terme ("Covid long"). Il est urgent de prendre des mesures coordonnées qui prennent au sérieux les préoccupations des personnes concernées.
Il est dans l'intérêt de la société dans son ensemble de travailler ensemble pour faire face aux conséquences sanitaires du COVID-19. C'est pourquoi nous nous battons pour l'adoption des initiatives du Conseil national visant à obliger le gouvernement fédéral à reconnaître et à faire des recherches sur le Covid long.
.Nous remettons les messages recueillis aux membres du Conseil national.
Qui a quelles intentions de vote ? Le Status-Lobby vous montre à qui vous devriez envoyer un message. Ensemble, nous voulons convaincre les politiciens et politiciennes qui n’ont pas encore d’avis sur le sujet, ou qui ont montré une position contraire à la notre à ce sujet. Les personnes qui se sont prononcées en faveur de notre cause ne recevront plus sur messages.
Merci de participer au Crowd Lobbying en partageant cette campagne avec vos ami·e·s, familles, proches et connaissances.
Bonjour
Covid long: reconnaître officiellement cette maladie et faire des recherches sur les effets à long terme du coronavirus! Aidez-nous à augmenter la pression sur le parlement maintenant:
https://longcovid.crowdlobbying.ch/f/
Merci beaucoup
Ensemble, nous sommes plus fort·e·s : Soutenez le Crowd Lobbying par un don. Merci beaucoup !
Afin de mieux comprendre les symptômes cliniques, la fréquence de leur apparition et les options de traitement du Covid long, la recherche indispensable doit être soutenue et financée de façon adéquate. Le Conseil fédéral peut s'appuyer sur les recommandations du groupe de travail scientifique indépendant qui a proposé des «études de suivi systématiques» et des «études observationnelles prospectives».
En collaboration avec les cantons et les milieux de la recherche, la Confédération doit mettre en place un pôle de contact concentré sur le Covid long et faisant office de plaque tournante pour les personnes touchées par le Covid long ainsi que pour les cliniques, les médecins généralistes, les thérapeutes et les autres acteurs du secteur de la santé et qui soit en mesure de fournir des informations sur des questions importantes.
La motion de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) exige un suivi scientifique des cas de Covid long. Plus précisément, le Conseil fédéral est «chargé de veiller à ce que des ressources financières suffisantes soient disponibles pour effectuer des recherches et assurer un suivi systématiques des cas de «Covid long». Il est en outre mandaté pour engager les programmes appropriés.»
Le Covid long est une préoccupation qui bénéficie du soutien de tous les partis confondus. La motion 21.3453 a été adoptée par la CSSS-N avec une nette majorité de 16 voix contre 5 et une abstention.
Le Covid long - également nommé «syndrome chronique du Covid-19» ou «syndrome post-Covid» - décrit les conséquences directes, à moyen et long terme, d'une pathologie du Covid-19. Plus l'évolution de la maladie est sévère, plus la probabilité de souffrir d'un Covid long est élevée. Mais des études montrent aujourd'hui que même les personnes présentant des évolutions peu marquées de la maladie sont affectées par des conséquences à long terme. Les personnes âgées sont les plus susceptibles de souffrir d'effets à long terme, mais la maladie peut toucher tous les groupes d'âge confondus. Si de nombreux malades se rétablissent après quelques semaines, les symptômes de la maladie peuvent devenir chroniques s'ils ne sont pas traités correctement.
Les effets du Covid long sur le long terme sont encore trop peu étudiés. Les symptômes peuvent considérablement varier: parmi les symptômes confirmés figurent entre autres, des difficultés respiratoires, de fortes douleurs articulaires, une toux persistante, évanouissement, de fortes nausées, une fatigue chronique et une faiblesse des nerfs et des muscles. En collaboration avec d'autres instituts de recherche clinique sur les maladies pulmonaires, l'hôpital de l’île (l’hôpital universitaire de Berne) - a publié une étude basée sur des examens de personnes hospitalisées. Il conclut que la maladie du coronavirus «peut entraîner une déficience persistante de l'absorption d'oxygène par les poumons. Le suivi et le traitement à long terme de ces patients sont importants et urgents.»
En Suisse, depuis le début de la pandémie, environ 700'000 infections par le virus SARS-CoV-2 ont été confirmées. Le nombre exact est probablement beaucoup plus élevé en raison du faible nombre de tests effectués. Actuellement, plus de 5'000 personnes sont toujours contaminées chaque semaine. Près de 30'000 personnes ont dû être hospitalisées en raison de l'évolution grave de la maladie.
Selon des estimations, des dizaines de milliers de personnes en Suisse auraient pu souffrir d'évolutions graves de la maladie sans être hospitalisées. En outre, de nombreux cas ont été documentés dans lesquels les symptômes n'ont pas disparu, même après plus d'un an.
Une première étude sur les conséquences à long terme dans les cas légers, modérés et graves réalisée par l'Université de Zurich (Corona Immunitas), a mis en lumière qu'environ 25 % des personnes infectées par le virus SARS-CoV-2 n'ont pas complètement récupéré, même après 6 mois. Des études menées par l'Institut Robert Koch en Allemagne montrent qu'environ 40 % des personnes traitées cliniquement se plaignent de conséquences à long terme qui durent des semaines ou des mois. Selon d'autres études mentionnées dans la publication, il faut conclure que des séquelles à long terme peuvent également survenir après une évolution modérée ou légère de la maladie de COVID-19. Le constat que toutes les tranches d'âge sont touchées par des séquelles à long terme a également été confirmé dans cette publication: ce n'est que dans la tranche d'âge de 0 à 20 ans que le diagnostic de Covid long est très rare, mais il s'est confirmé contre toute attente.
Il existe encore des lacunes inacceptables dans les soins de santé pour les personnes touchées par des séquelles sur le long terme, et il n'existe aucune stratégie pour aborder scientifiquement cette complication à long terme afin de mieux cerner le problème. Par exemple, le site web de l'OFSP ne fait toujours pas mention du Covid long, ni de la question des séquelles, après presque un an de pandémie. Cette approche est contestable, comme elle ne s'attaque pas à un problème de santé grave et fait donc peser une charge encore plus lourde sur les personnes concernées et laisse souvent les médecins généralistes débordés sans réponse. Au-delà des conséquences sanitaires, les répercussions financières sont inévitablement à prendre en compte. Une compréhension rapide et améliorée de Covid long pourrait aider à la fois à la prévention et au traitement, réduisant ainsi les coûts futurs.
L'Alliance Covid long est née de la lettre ouverte de l'IG Offener Brief, qui s'est adressée au Conseil fédéral en décembre 2020 pour exiger des mesures efficaces dans la crise du coronavirus. L'Alliance Covid long est un réseau indépendant qui œuvre en faveur d'une stratégie nationale du Covid long en échangeant avec les personnes concernées, les politiciens, les scientifiques et les organisations du monde de la santé.